Je vais vite, hein?
Je vais vite, hein?
Simon-Pierre se déplace à plat ventre. Il rampe de cette manière, en utilisant une technique apparentée à celle du crawl, c’est-à-dire en alternant bras et jambes. Remarquez comme il est rapide! Il se déplace en rampant avec un casse-tête dans les mains, la suce dans la bouche et il se met à pleurer devant le caméraman. Il a un peu peur des étrangers, surtout lorsqu’il perd sa mère (Nadya) de vue. Il en faut, de la synchronisation, pour faire toutes ces actions en même temps (sucer, ramper, pleurer, transporter)!
À un autre moment de la séquence, on voit Simon-Pierre se déplacer à quatre pattes, la suce dans la bouche. Il se rend tout près de Christopher. Celui-ci joue avec les animaux de plastique. Il les fait marcher en disant « aller, aller »; cette forme de jeu que pratique Christopher est appelée « jeu symbolique ». Il joue à reproduire la réalité, à faire semblant.
Il veut offrir un animal à Simon-Pierre, mais celui-ci est déjà disparu. Christopher est vraiment attentionné à l'égard de Simon-Pierre, il veut toujours l’aider. Simon-Pierre pleure et se dirige vers les coussins. Nadya décode qu’il a besoin de se faire prendre un peu.
À l’autre bout de la salle de jeu, on peut apercevoir Vincent É. et Christopher qui jouent avec les animaux, mais sans interaction entre eux. On appelle ce stade de développement du jeu, « le jeu en parallèle ».
Caméraman : Sébastien Pilote